L’épilogue du lieu a débuté dans les années 1854 avec l’ouverture du port d’Hakodate aux étrangers qui avait permis au cuirassé français Constantine d’y accoster un an plus tard. C’est là qu’un commandant français, sous les idées de l’ingénieur Vauban, avait éclairé sur les procédés techniques de construction de base de l’édifice du fort Goryokaku, qui fut inauguré en 1866. Peu d’années après, cette nouvelle battisse ne tarda pas à accueillir une grande et épique bataille qui opposait les militants et sympathisants du Shogun Tokugawa contre le nouveau gouvernement Meiji. Cet affrontement, ainsi livré, avait entraîné la fin des temps Edo qui couraient de 1603 à 1863.
Le fort Goryokaku reste alors une grande place stratégique pour la surveillance du port d’Hakodate et de l’entrée au territoire d’Hokkaido ( région du nord ). Cette base militaire a œuvré pour garantir la paix interne jusqu’en 1913, une époque où tout conflit interne est maîtrisé. Le parc Goryokaku est alors ouvert au grand public pour le divertissement et la détente au grand air. A noter qu’à une époque la zone abritait plus de 5000 cerisiers japonais mais la plupart ont disparu ( les guerres et le temps ont malheureusement eu raison de la grande majorité des arbres ). Aujourd’hui, avec plus de 1600 cerisiers, la place offre quand même un spectacle des plus magnifique pendant la saison du printemps.